dimanche

J2 Samedi 13 Mai



Après une première nuit réparatrice, nous voilà partis pour notre première vraie journée dans le pays. Au programme, l’Halong terrestre à Ninh Binh, magnifiques paysages de la baie d’Halong mais sur terre et pas sur la mer, d’où son nom… On longe une rivière en barque qu’un couple de vieillards fait avancer en ramant, soit avec leurs mains de manière classique, soit avec leurs pieds de façon très étonnante, comme un vélo presque. En tout cas on culpabilise presque de pas les aider et de se laisser traîner par une mémé qui plus de deux fois mon age. Les paysages sont vraiment chouettes avec des rizières d’un vert éclatant qui bordent la rivière et des énormes parois à la végétation luxuriante dans toutes les directions. Dommage qu’il y ait quelques touristes, même si l’on croise beaucoup de locaux sur leurs bateaux dont les maisons adossées aux roches rajoutent au charme du lieu. Il faut même se méfier pour ne pas percuter les têtes au chapeau conique qui sortent de l’eau lors d’une séance de pêche à la grenouille. Les principales caractéristiques de la ballade sont surtout les grottes longues de plus de cent mètres sur un ou deux de haut où se faufile la rivière, qu’on traverse en barque, belle ambiance en dessous de ces énormes pains de sucre. Sur la route on avait pu apprécier deux temples à Hoa Lu, avec les caractéristiques odeurs d’encens, les offrandes, les inscriptions chinoises, les habitants sur leurs buffles etc.… on est vraiment au vietnam. On a aussi pu voir (malheureusement à travers les vitres du minibus…) la campagne et ses petites scènes de vie comme les buffles qui prennent le frais dans la boue, mais on n’imaginait pas encore qu’on la vivrait directement dans ce qu’elle a du plus typique quelques jours plus tard. Retour à l’hôtel prendre quelques affaires car on part le soir même en train de nuit pour le nord du pays à la frontière chinoise dans les montagnes de Sapa à la découverte des peuples des minorités ethniques. D’ailleurs une fois rentrés à Hanoi, pour nous emmener au train, c’est le petit gamin de l’hôtel qui nous guide, et qui insiste pour porter nos sacs plus lourds que lui, on a presque honte, le temps du colonialisme semble revenu… Le train ce n’est pas le TGV, on fait les trois cent cinquante kilomètres en dix heures, mais la cabine est correcte, et les deux vietnamiens qui dorment avec nous également.

Aucun commentaire: